dimanche 12 février 2012

ROAD TRIP CARAVANIER : Cervezas, Aceite y Algo de escalada !!!


Voici l’énoncé de l’histoire : Carole et moi-même avons pris 3 petits mois de disposition pour assouvir une soif obnubilante de substances riches en vitamines et oligo-éléments, ainsi qu’une faim irasasiable de caillou pur et dur, celui qui fait des petits trous dans les doigts, et qui peut concatomiser vos musclounets pour n’en laisser qu’un vulgaire amas de chair, désossé et dénervé par le meilleur des bouchers bulgares.


Notre mode de déplacement et d’hébergement permet un compromis parfait entre luxe, confort et rusticité primaire. Dans la pure tradition manouche (la BMW en moins), nous avons attelé a la Yaris turbo V8 une caravane pliable achetée à un charmant paysan aveyronnais. La caravane était à la limite de la décomposition spontanée. 
Après 2 jours de nettoyage, et 3 semaines de restauration, la citrouille s’est transformée en carrosse rutilant, dont le confort aurait pu s’apparenter a un parador espagnol (avec le chauffage en moins).




La décoration a été élaborée par un créateur de renom, qui désire cependant garder l’anonymat vu que le résultat a transformé notre roulotte en une « casita closa », aux rideaux zébrés, au lino d’époque, et aux motifs floraux aussi ridicules que les sous-vêtements d’un certain ressortissant corse.






De nombreux doutes et interrogations de la plèbe étaient émises quant à la possibilité de tracter une si petite caravane avec une voiture aussi puissante...


L’expérience en a prouvé le contraire, car c’est à peine partis que nous avons doublé notre premier cycliste, sans même lui arracher un membre. 

Bizarrement, avec la légère mutation Yarisale caravanière, les viocs n’étaient plus apeurés par la bête. Ils osaient sans crainte traverser sur les passages piétons, malgré la réputation internationale de la « Furia Blanca » (Yaris). 


Plus efficace que la canicule, elle a déjà opéré à grande échelle dans le sud de la France. Au menu : tarte tatin de vieille caramelisée sur bitume frais, papillote de vieux crouton dans sa sauce au vin rouge, brouillade de grabataire dans son jus de champignons plantaires confits...


Le camouflage était parfait, et d’une efficacité redoutable ! Mais l’objectif premier du trip était à l’opposé de cette grande cause humanitaire, et d’avantage d’ordre sportif : la varappe à main nue crée par Dieu au début des années 90.

Le premier arrêt de 2 jours fut les Terradets.















Selon une vieille légende Grenobloise, j’ai ouï dire que c’était le royaume du 7c-8a Barabes  (« rando » en espagol). La fleur au fusil et le pied à l’étrier, plus téméraires que le 4ème mousquetaire, chaussons aux pieds nous tentâmes la concatomisation de voies à vue. 

Très rapidement nous avons dû sortir les rames, pour progressivement ôter nos pantalons et se faire déculotter comme il se doit. Surtout une certaine demoiselle dont le nom s’apparente a un arbre tropical.

Croix : 

Adri 
« Millenium » 8a à vue
« Mallorca es funky » 7c+ (sur-couillu) à vue

Carole 
« La marche d’approche »  3a à vue
(et le 7b d’échau ).


Avides de performances, nous voilà donc partis vers le temple de la haute difficulté, où semblait-il, depuis quelques temps, avait lieu une grande campagne de soldes... Oliana, lieu mystique fabuleusement embelli par Big Up Productions.



Ce spot a malheureusement subi les assauts de hordes de grimpeurs, et pourrait être à l’heure actuelle exploité par des pompes funèbres pour son marbre de grande qualité.

Les promotions les plus alléchantes : 30% de bon caillou pour 70% de kairn en boîte.
Les classiques comme Maroncita, China Crisis, ou même quelques voie mystiques de Sharmito sont vraiment de belles bouzes encore fumantes !

Les seules lignes attirantes et majeures comme Mind Control, Humilde, etc, disposent d’un gracieux départ commun avec un guichet, et une file d’attente aussi longue que pour un concert de Lorie dans le Maine et Loire.

Jan met un run de plus dans "Mind control" 8c+ après 3 heures de file d'attente et 12 barbapapas ingurgitées.


Bref on a vite pris la tangente et après quelques runs dans de belles voies, T1 full equip 8b+ et Mishi 8a pour carole (qui se l’adjuge en quelques essais), direction une valeur sûre : Margalef la Grande !!!!


la suite dans deux jours

Seguimos a muerte bichos!!

Texte et photos

Adrien et Carole

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